Étienne Clavière, banquier

AduC 052 Clavière (E., 1735-1793)Étienne Clavière, né le  à Genève et mort par suicide le  dans la prison de la Conciergerie à Paris, est un banquier, industriel, homme d’affaires, spéculateur (baissier) et personnalité politique girondin de la Révolution française, ayant exercé la fonction de ministre des Contributions et Revenus publics1.

Banquier actif dans la spéculation financière, Clavière joue également un rôle dans la diffusion des idées nouvelles fondées sur la notion de volonté générale. Il tisse des liens stratégiques non seulement dans le monde des finances, mais aussi parmi les intellectuels, fréquentant philosophes et écrivains politiques2.

Lors de la « Révolution genevoise » de 1782, Clavière est membre du parti démocratique et joue un rôle actif dans les événements. Par la suite, il s’installe à Paris et s’engage dans les grandes spéculations boursières sous Louis XVI (1785), à une époque marquée par une pénurie pièces de monnaie en circulation. Il fait fortune exclusivement grâce à des investissements spéculatifs3.

En septembre 1789, le trésor était vide ; le 21 décembre 1789, un premier décret est voté, ordonnant l’émission de 400 millions d’assignats4. En avril 1790, Clavière plaide en faveur de larges émissions d’assignats, garantis par la richesse nationale issue des biens nationaux et ayant cours légal5. Cependant, entre 1790 et 1793, l’assignat perd 50 % de sa valeur[réf. nécessaire]. Les révolutionnaires patriotes attribuent cette dépréciation à des conspirations étrangères, tandis que certains historiens considèrent que l’effondrement de l’assignat et l’échec du redressement fiscal français sont en partie imputables à Clavière6. Clavière, quant à lui, attribue cette crise à la coalition d’États européens1.

Le , il est nommé ministre des Finances en remplacement de Tarbé, avant d’être révoqué le . Il retrouve cette fonction du , au sein du ministère girondin, qu’il occupe jusqu’à la chute des Girondins, le .

Biographie

Origines

Il est issu d’une famille huguenote et calviniste. Son père, un important négociant en toile originaire de Serres (Dauphiné), s’est établi à Genève7. Le jeune Clavière effectue son apprentissage dans une maison de commerce bavaroise à Christian-Erlang avant d’intégrer l’entreprise familiale, Cazenove, Clavière et Fils, active dans le commerce et la banque8. Cette société détient des intérêts dans la Compagnie britannique des Indes orientales, ce qui amène Clavière à voyager fréquemment en Grande-Bretagne, où il acquiert une parfaite maîtrise de l’anglais9.

En décembre 1758, il épouse Marthe Louise Garnier. Il devient membre du Conseil des Deux-Cents en 17708.

Débuts

Clavière est membre du parti démocratique de la petite république genevoise, dont il devient l’un des chefs. Le 8 avril 1782, lors de la révolution genevoise, lui et Jean-Pierre Du Roveray tentent d’apaiser les foules. En juin, il reçoit la visite de Jacques Pierre Brissot1. Cependant, l’intervention des troupes de l’État de Berne, soutenues par la France et la Sardaigne, rétablit l’ancien régime politique. Clavière et une vingtaine de ses compatriotes sont condamnés à l’exil à vie à 2 juillet10,11.

Hôtel DuPeyrou

Réfugié à Neuchâtel, il se lie avec Brissot et le comte de Mirabeau chez Pierre-Alexandre DuPeyrou, ami de Jean-Jacques Rousseau et en train de publier ses œuvres complètes. Sa première collaboration avec Brissot naît de cet exil : dans un effort pour transformer leur défaite militaire en victoire morale, ils publient Le Philadelphien à Genève (1783), un ouvrage dénonçant le despotisme aristocratique qui, selon eux, avait été imposé à Genève. Ils y défendent des principes démocratiques similaires à ceux des révolutionnaires américains et genevois6.

Dans leur quête d’un refuge, des Irlandais proposent d’accueillir les exilés genevois et de fonder une « colonie républicaine de fabricants de montres » à Waterford1. En novembre il partait pour Bruxelles et Ostende12. Le 14 février 1783, le le vice roi, comte Temple les reçoit au château de Dublin pour examiner le site13. Toutefois, à l’automne 1784, la plupart des Genevois quittent l’Irlande; Clavière a visité Londres, Amsterdam et Neufchâtel14. Le 12 février 1785 il a présenté une Mémoire à Calonne, le contrôleur général des finances & à Lenoirlieutenant général de police, par Théophile Cazenove, banquier à Amsterdam; Et. Clavière l’ainé, actuellement à Paris; J.J. Clavière, le jeune banquier à Bruxelles1 2

Clavière, Brissot et Mirabeau

En juin, Clavière revient à Paris, dans une maison appartenant à Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, située au carrefour de la rue de la Grange-aux-Belles et de la rue des Marais, dans la paroisse Saint-Laurent16. Il fut mêlé à certains des moments les plus embarrassants de la vie de Brissot, notamment lors de la libération de ce dernier de la Bastille le 13 septembre 1784, lorsque Clavière régla ses dettes6,17. Brissot va demeurer chez Clavière.

Clavière connaît un temps relativement prospère, amassant une fortune considérable grâce à des spéculations brillantes sur la Caisse d’escompte, la Nouvelle Compagnie des Indes et l’Entreprise de l’Yvette dont il espérait tirer fortune avec son frère18. Mirabeau, qui s’intéresse particulièrement à cette dernière, le remarque et en fait son conseiller financier. Certains auteurs suggèrent même que Clavière aurait employé Mirabeau, qui était fréquemment en difficulté financière[réf. nécessaire].

À son retour d’Amsterdam en avril 1785, Mirabeau retrouva Clavière ainsi que le banquier Isaac Panchaud, considéré comme le véritable successeur de Jacques Necker. Grâce à eux, il prit conscience des abus de l’agiotage et, s’appropriant leurs idées, il en vint à considérer cette pratique (marché à terme) comme la source de tous les maux. Il attaqua alors, avec sa véhémence habituelle, la Banque de Saint-Charles et la Compagnie des Eaux de Paris (et Caron de Beaumarchais, actionnaire prominent de cette compagnie)19.
En mai 1785, Mirabeau et Clavière publièrent De la Caisse d’Escompte, un pamphlet attaquant la spéculation financière. Cet ouvrage était particulièrement visionnaire, car il prévoyait avec justesse la nature risquée et la faillite ultime de cette institution20. Ce texte, qui condamnait la politique fiscale de l’État comme contraire à l’intérêt public, faisait partie des écrits influents critiquant le gouvernement dans les années précédant la Révolution française6.
En juin 1785 fut publiée De la Banque d’Espagne, dite de Saint-Charles, une analyse critique de la banque nationale d’Espagne, la Banco de San Carlos. L’auteur attaque les fondements de cet établissement, les billets royaux, la Real Compañia de Filipinas, ainsi que François Cabarrus. L’objectif de cette manœuvre était de spéculer à la baisse le cours des actions de la Banque de Saint-Charles en dénonçant le fait que ces titres se vendaient plus facilement et à un meilleur prix à Paris qu’à Madrid21. Bien que traditionnellement attribué à Honoré-Gabriel de Riqueti, des preuves suggèrent qu’Étienne Clavière en était le principal auteur. Le nom de Mirabeau, plus connu, fut probablement utilisé pour toucher un public plus large6. Mirabeau ruina ses chances par une série d’écrits sur des questions financières19. Clavière rompit avec Mirabeau; Talleyrand lui obtient une mission secrète à Berlin en juillet 1786.

En janvier 1787, il crée à Paris avec Brissot et John de Crèvecoeur la Société gallo-américaine. Son livre De la France et des États-Unis, ou l’importance de la Révolution de l’Amérique pour le bonheur de la France (1787) était là un des premiers ouvrages à considérer que le papier monnaie pourrait résoudre le problème de la dette et des incertitudes monétaires22.

En été 1787 il collabore avec Charles-Louis Ducrest, le frère de Félicité de Genlis et Brissot, qui s’étaient également rendus à Utrecht (Provinces-Unies) pour étudier la résistance contre maison d’Orange23,24. Les Patriotes perdaient de l’influence et du territoire et les politiciens français revenaient en septembre, après une recontre avec l’abbé Sièyes à Rotterdam25,26.

En novembre 1787 il fonde la Compagnie royale d’assurances sur la vie, dont il se fait nommer administrateur-gérant provisionnaire et gratuit27,28. Étienne Clavière embaucha Jean-Baptiste Say comme secrétaire29. C’est durant cette période que Say découvrit l’œuvre d’Adam Smith, “Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations“, qui influença profondément sa pensée économique30. Clavière recycle ses plus-values dans l’Entreprise de l’Yvette [réf. nécessaire]. Le quatuor qui spéculait contre elle (Clavière, Brissot, De Batz et Delessert) crée trois mois après une rivale, la Compagnie d’assurances contre l’incendie lui procurèrent de beaux profit31,32.

En février 1788, il fonde avec Brissot la Société des amis des Noirs. Il était donc nécessaire, d’après Clavière, de détruire la noblesse et de créer une société basée sur le talent, le mérite et la vertu6. En mai 1788 Clavière fait un plan d’observations pour Brissot pour rassembler « plus de détails, de comparaisons, de calculs, de faits et de preuves que ce que les voyageurs rassemblent généralement dans les États-Unis »33. En octobre, il fonde une société pour l’achat de terrains par John de Crèvecoeur aux Treize Colonies31.

À la fin de juin 1788, il acquiert de M. et Mme de Chastenoy une belle propriété, le château de Bel-Air, située à Suresnes (ouest de bois de Boulogne, le long de la Seine), où il s’installe et vit fort aisément34,35.

Révolution française

Clavière et Brissot habitaient au 10 rue d’Amboise en 1789 36.

En juin 1789, il publie des ouvrage où il expose ses solutions pour remédier à la crise financière qui mine la France; De la foi publique envers les créanciers de l’État : lettres à M. LinguetOpinions d’un créancier de l’État37. L’année suivante il collabore au journal de Mirabeau, Le Courrier de Provence, et adopte une position hostile à l’égard de Jacques Necker28. Devenu membre du Club des Jacobins, il présente des requêtes à l’Assemblée constituante, rédige des lettres adressées aux ministres et aux députés, et utilise tous les moyens que lui permet sa situation financière confortable pour renforcer son influence.

En 1791, il est élu député suppléant de l’Assemblée législative pour le département de la Seine. En collaboration avec Clavière, Brissot publie De la France et des États-Unis ou de l’importance de la révolution de l’Amérique pour le bonheur de la France (1791), un plaidoyer majeur sur les avantages économiques que la France pourrait tirer de la Révolution américaine38.

« Bien que la première édition fût publiée sous le nom de Brissot, la participation de Clavière est indubitable et significative dès le début. La première édition contient une déclaration de gratitude de Brissot envers “l’autre auteur” anonyme, décrit comme un génie républicain. Une note ajoutée dans l’édition de 1791 (p. 27) précise que Clavière était l’auteur du concept des assignats, qui avaient sauvé la Révolution de la banqueroute6. »

Billet de banque (assignat) de 400 livres émis daté 21 septembre 1792, date de la proclamation de la République. National Numismatic Collection at the Smithsonian Institution.

Son nom figure sur la liste des ministres girondins que Brissot imposa à Charles François Dumouriez lorsque celui-ci dut composer son ministère. En , Clavière se voit attribuer le portefeuille des Contributions. Il réussit à convaincre le roi de sanctionner le vote du  accordant l’égalité aux blancs et aux hommes de couleur libres, qui devient ainsi le décret du 4 avril 1792. Aux côtés de Brissot, il participe également au choix des commissaires Sonthonax et Polverel chargés de l’application de la loi à Saint-Domingue39.

Avant de présenter le rapport demandé, Clavière écrit à l’Assemblée le 9 mai pour souligner son engagement en faveur de l’émission des assignats. Il insiste sur la nécessité urgente de créer un établissement unique centralisant toutes les étapes de leur fabrication et propose d’utiliser les bâtiments de l’ancienne abbaye de Saint-Germain-des-Prés à cet effet1.

Le 13 juin 1792, il est renvoyé par Louis XVI pour avoir adressé au roi une lettre sur un ton jugé irrespectueux envers l’autorité royale40, en même temps que Joseph Servan et Roland. Il est remplacé par Antoine Duranthon pour quelques jours. Après la journée du 10 août 1792, il retrouve son poste au sein du Conseil exécutif en tant que ministre des Finances. En tant que ministre des Contributions et Revenus publics, il présente à la Convention deux rapports majeurs sur l’activité de son ministère, l’un le 5 octobre 179241, l’autre le 31 janvier 17931. La Convention doit alors choisir entre son plan et celui de Cambon ; elle adopte finalement ce dernier le 1er février, en l’aggravant même.

Peu de temps après il est soupçonné d’être un agent de l’étranger et subit le sort des Girondins. Décrété d’arrestation lors des Journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il fait partie des vingt-neuf députés girondins et des deux ministres (avec Lebrun-Tondu) dont l’arrestation est exigée par les émeutiers du 2 juin. Toutefois, ils ne sont pas immédiatement incarcérés, mais assignés à résidence sous la surveillance de deux gendarmes, tout en conservant leurs fonctions ministérielles — une situation paradoxale qui ne pouvait durer. Sur une motion de Couthon, les deux ministres sont formellement accusés le 9 juin1.

Le 5 septembre 1793, un décret de la Convention ordonne leur comparution devant le Tribunal révolutionnaire. Lebrun s’enfuit, mais Clavière reste à Paris. Lors de son interrogatoire le 1er octobre 1793, il admet avoir reçu plusieurs fois des invités à dîner, précisant qu’il organisait chaque semaine un repas ouvert à une quinzaine ou une vingtaine de personnes1. Clavière était l’un des témoins au procès du 24-30 octobre contre 22 inculpés girondins42.

Le , il reçoit une citation à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire. Sachant son sort scellé d’avance, il décide de “juges lui-même”. À neuf heures du soir, il se poignarde mortellement au cœur avec un couteau de table qu’il avait dissimulé lors de son dernier repas43Jacques Claude Beugnot évoque des détails dans ses mémoires44. Ses biens ont été confisqués au profit de la République45.

Bilan

Le bilan de son passage au ministère est controversé. Il est accusé d’avoir détourné près de deux millions de livres lors de la liquidation de la Compagnie royale d’assurances sur la vie, ainsi qu’une somme équivalente de la Caisse d’escompte. Il est également impliqué dans les affaires douteuses des barons de Breteuil et de Batz, qui utilisent les fonds publics pour soutenir les émigrés. L’article sur la Bande noire signale que l’une des plus grandes fabriques de faux assignats de l’époque se trouve à Suresnes, rue de la Source. Cette fabrique était sous la protection de Stanislas-Marie Maillard, qui était alors au service du banquier Jean-Frédéric Perregaux46 et entra en fonction plusieurs mois avant le 10 août. Les faux monnayeurs de Suresnes sont arrêtés le 13 août 1792.

Notes et références

  1. ↑ Jump up to:a b c d e f g et h Antonetti, Guy. Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (I), Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2007, https://doi.org/10.4000/books.igpde.850 [archive].
  2.  Mathieu Chaptal, « De Genève à la France, la pensée républicaine d’Étienne Clavière : Réforme financière, Souveraineté populaire et Révolutions (1735-1793) », La Révolution française [En ligne], 22 | 2022, publié le 20 janvier 2022, consulté le 21 février 2025. URL : http://journals.openedition.org/lrf/6401 [archive] ; DOI : https://doi.org/10.4000/lrf.6401 [archive]
  3.  Lynn Hunt (2013) The global financial origins of 1789, p. 40-42. In: The French Revolution in Global Perspective [archive]
  4.  Classement chronologique des assignats [archive]
  5.  Whatmore, Richard (1996), “Commerce, Constitutions, and the Manners of a Nation: Etienne Clavière’s Revolutionary Political Economy, 1788–1793”. Histoire des idées européennes 22.5–6 : 351–368. Web.
  6. ↑ Jump up to:a b c d e f et g Whatmore, R. et Livesey, J. (2000), “Étienne Clavière, Jacques-Pierre Brissot et les fondations intellectuelles de la politique des girondins”. Annales historiques de la Révolution française, n° 321(3), 1-1. https://doi.org/10.4000/ahrf.175 [archive]
  7.  Marcel Dorigny, « Clavière Étienne », dans Jean-René Suratteau et François Gendron (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Quadrige/PUF, 2005 (ISBN 978-2-13053-605-5)xlvii, 1132 p.p. 226.
  8. ↑ Jump up to:a et b Gür, André : « Étienne Clavière » en allemand, français et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  9.  Richard Whatmore (2012), Against War and Empire: Geneva, Britain, and France in the Eighteenth Century, p. 87.
  10.  Alfred Dufour, Que sais-je ? Histoire de Genève, Paris, PUF, 5e édition, 2014, p. 84.
  11.  Jean Bouchary (1943), Les manieurs d’argent à Paris à la fin du XVIIIe siècle, p. 23, vol. I
  12.  J. Bouchery, p. 27-28, 35-36, vol. I
  13.  ‘Republicans seeking asylum’ [archive]
  14.  J. Bouchery, p. 33, 36, 41, vol. I
  15.  [1] [archive]
  16.  J. Bouchery, p. 42, vol. I
  17.  Bette Wyn Oliver (2016) Jacques Pierre Brissot in America and France, 1788-1793 : in search of better worlds, p. 18 [archive]
  18.  J. Bouchery, p. 65, 68-69, vol. I
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  20.  « De la caisse d’escompte [archive] », 
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  22.  Bette Wyn Oliver (2016) Jacques Pierre Brissot in America and France, 1788-1793 : in search of better worlds, p. 18-19 [archive]
  23.  Perroud, C. (1912) Correspondance et papiers de Brissot, p. XLIV, 161
  24.  Régis Coursin, « Brissot et la république en acte », La Révolution française [En ligne], 13 | 2018, mis en ligne le 22 janvier 2018, consulté le 22 janvier 2018. URL : http://journals.openedition.org/lrf/1894 [archive]
  25.  Mémoires de Brissot / avec introduction, notices et notes par M. de Lescure, p. 407 [archive]
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  27.  J. Bouchery, p. 95, vol. I
  28. ↑ Jump up to:a et b André Gür: “Clavière, Etienne”, in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.12.2003. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/025651/2003-12-22/ [archive], consulté le 13.02.2025
  29.  Charles, L. (2017) Jean-Baptiste Say and Political Economy. Revue d’économie politique, Vol. 127(5), 957-959. https://doi.org/10.3917/redp.275.0957 [archive].]
  30.  Jean-Baptiste Say, 1767-1832 [archive]
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  42.  Journal des hommes libres de tous les pays, ou le Républicain, 25 oct. 1793, p. 4/4
  43.  Bulletin imprimé par ordre de l’Assemblée nationale, 9 déc. 1793, p. 2/3
  44.  Mémoires du comte Beugnot, p. 212-217 [archive]
  45.  Gazette nationale ou le Moniteur universel, 11 déc. 1793, p. 3/4
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Bibliographie

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  • Jean Bouchary (1943), Les manieurs d’argent à Paris à la fin du XVIIIe siècle, 3 vols., Bibliothèque d’histoire économique. Paris : Librairie des Sciences Politiques et Sociales, M. Rivière et Cie.
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